Street Smart (SNK) -- en cours--
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Street Smart (SNK) -- en cours--
Il y a eu une vie avant le système Neo· Geo
Lorsqu'on évoque les trois lettres fétiches SNK (Shin Nihon Kikaku) on
pense immanquablement à la Neo·Geo et ses jeux qui firent la gloire de
la société d'Ōsaka. Si l'âge d'or de cette période, sa triste fin et la
naissance de SNK Playmore sont souvent bien connu des joueurs, il n'en
va pas toujours de même en ce qui concerne le passé vidéoludique
pré-Neo·Geo. Si certains sites
se chargeront beaucoup mieux de faire l'historique de cette société, on
soulignera que les débuts de SNK dans le monde arcade ne furent pas
très glorieux.
Durant la période 1979 - 1989, SNK réalisera/produira plus d'une
quarantaine de titres arcade. Sur les 6 premières années de cet
intervalle, on relèvera quelques jeux moins médiocres comme Vanguard II,
Armored Scrum Object (Alpha Mission en US) ou une série de jeux de
sport qui vous décrocheront, au mieux, un bâillement. Ce n'est que sur
le milieu et fin des années 80 que la firme nippone, grâce à des PCB
équipées de processeurs 68000, pourra se détacher du lot et offrir des
titres tels que Ikari Warriors III - The Rescue, Prehistoric Isle in
1930, P.O.W. ou Beast Busters. Même si ces réalisations ne furent pas
des hits de salles d'arcades, ils laissent apercevoir le style, les
idées et le talent qui constitueront les prémisses de l'apogée du
système Neo·Geo.
Parmi ces titres, Street Smart fût l'un des derniers jeux avant l'ère
Neo·Geo et le premier jeu de baston de SNK. Une réponse au titre "Street
Fighter" de Capcom ? En partie oui... Décortiquage.
Et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer
Bien que les cervelles des développeurs bouillonnent pour créer de
nouveaux concepts de jeux, il n'en va pas moins que chacun continue de
regarder par-dessus l'épaule du voisin pour voir ce qu'il fait. Si
beaucoup de personnes affirment que Street Smart est une déviance du
Street Fighter de 1987, ils en oublient aussi que Double Dragon doit en
avoir inspiré aussi certains fondements. En fait, ce soft n'est qu'un
mix des deux précédents.
Au niveau du scénario, on va dire que l'inspiration et la créativité
n'étaient pas au rendez-vous ou que le budget ne prévoyait pas de
scénariste.^^
Vous participez à un tournoi de combat de rue qui vous apportera gloire
et argent. On met son crédit, on choisit son personnage et les combats
commencent. Pas d'intro, pas de cut-scenes ni d'explications; le gaming
façon design minimaliste en somme.
À disposition 2 personnages aux noms subtils :
Karate-Man
Exerçant un art martial dont je vous laisse deviner le style, ce
combattant n'hésitera pas à user de ses poings et pieds pour gâter ses
adversaires. On notera la troublante ressemblance avec Takuma Sakazaki
dans les débuts d'Art of Fighting.
Wrestler
Marché américain oblige, nous avons un personnage plus occidental qui
sent bon la transpiration et le patriotisme. Le catch sera sa technique
de combat pour faire cracher les dents à ses rivaux.
Nos deux héros seront affublés de coups différents avec parfois une
combinaison de boutons sur un layout qui s'annonce assez coton :
A : Kick
B : Jump
C : Punch
Lors d'une attaque avec le bouton A ou C,
les mouvements exécutés (2 possibilités) seront dictés suivant la
distance à laquelle vous vous trouverez de votre adversaire :
En plus d'une projection, il vous sera possible de faire des super jump-kick (A C!!?)
qui se révélera un excellent anti-air ou lorsque l'action sera un
peu trop chaude, il sera recommandé de faire des somersault (ou
communément appelé flic flac arrière avec A B )
pour vous dégager de l'action. Une fois toute ces bases acquises, il ne
vous restera plus qu'à les appliquer à travers les 8 stages qui vous
attendent.
Bobby Brown
Rien à voir avec le mari cocaïné de Whitney Houston, Bobby sera votre
premier adversaire. Insipide dans son design, il sera un ennemi facile à
mettre à terre.
Sam "Slippery" Santana
Sam est un vrai serpent. Adepte de Capoeira, il virevoltera dans tous
les sens. Un adversaire qu'on retrouvera dans le 2ème et 4ème stage.
Mike "The Muscle" McDenmit
Avec son physique et son look, impossible de ne pas faire le
rapprochement avec un certain ... "Big Bear". D'ailleurs, son stage vous
fera immédiatement penser à Fatal Fury 2.
Larry "Legbreaker" Lubinsky
Des bras surdimensionnés et un air nonchalant, restez sur vos gardes.
Lubinsky est rapide comme l'éclair et utilise des techniques qui
rappellent le félin ou le singe.
Jake "The Wrench"
C'est souvent dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures
soupes mais c'est aussi avec les anciens karatéka qu'on prend les plus
belles gamelles. Méfiez-vous de son coup de balayette !
Antonio "Crybaby" Palermo
Ce barman n'a rien à voir avec notre Combo Maker National. Adepte des
choppes, il vous faudra vous tenir à l'écrat de ce combattant au nom qui
rappelle les films de Mafia sicilienne.
Tommy "Tiptoes"
Mi-Hulk, mi Tyson, voici Tommy ! Dernier adversaire, il sera évidemment
le plus coriace. Équipé d'un gant d'acier, il fera craquer vos os en
moins de deux. On notera son attaque particulière qui est directement
issue des combats sumotori.
La réalisation : entre bouillabaisse et raffinement
Bon question gameplay, autant dire que les combats sont assez
brouillons et le système est préhistorique. Pour expliquer cela, il y a plusieurs raisons. Tout d'abord
l'effet semi-3D offert pour ce jeu. Difficile de mener un combat un
contre un lorsque l'espace de jeu n'est pas défini sur une ligne. On a
tendance à vite se laisser déporter sur le haut ou le bas et ainsi
manquer un coup qui sera automatiquement sanctionné par une punition de
votre adversaire. Autre effet assez étonnant : lorsque vous enchaînez
une sucessions de coups, on observe un déplacement des deux
protagonistes dans le sens des coups reçu. Cest assez destabilisant.
Rajoutez à tout ça une impossibilité de parrer les coups et ainsi être
obligé de se retirer à l'aide de somersaults. Autre effet indesirable
lorsqu'on joue en co-op à deux contre deux est que l'on perd ses
repaires soit parce que votre personnage se retourne sur la mauvaise
cible, soit parce que le sprite de vos ennemis est si gros qu'il cache
le vôtre. Bref, pas facile de mener des combats artistiquement digne de
John Woo; on a souvent (et malheureusement) recourt à la technique dite
"infini" et pas jolie pour mettre à genoux son adversaire. Il vous faudra
malheureusement utiliser cette méthode tellement la difficulté est là pour
vous faire cracher vos dents (et vos piécettes par la même occasion^^).
Notez que dans le mode co-op, une fois débarrassé des vos opposants, il vous
faudra vous départager par un dernier combat avec votre partenaire afin
de définir le gagnant du stage. Celui qui aura remporté le plus de
victoire se verra remercier par de mignonnes petites Miss (majeures, je précise).
Attention les enfants, ne faites pas ça chez vous ! Ces gestes
sont accomplis par des professionnels du jeu vidéo !
Niveau graphismes on ne peut pas dire que le jeu vole très haut. C'est assez coloré mais du côté de certains détails, c'est pauvre. Et quand je dis indigent, ça se voit dans la foule. En effet, de stages en stages on s'aperçoit de copier/collé des morceaux de populace dans le fond de l'écran. Parlons encore du son, là aussi, rien d'extraordinaire mais tout de même avec un son qui rappelle quelque chose.
Si je tire la conclusion assez rapidement ce n'
Pour terminer sur une note commune, on finira cette présentation en mentionnant que ce jeu a été porté sur Megadrive par la société Treco qui effectuera quelques corrections dans le gameplay rendant le jeu plus accessible et moins frustrant sans toutefois le hisser parmi les hits de la console.
Mr. K., le boss final supplémentaire de la version console
Mais mais ... ne tirons pas trop vite sur l'ambulance, nous le verrons plus loin.
Lorsqu'on évoque les trois lettres fétiches SNK (Shin Nihon Kikaku) on
pense immanquablement à la Neo·Geo et ses jeux qui firent la gloire de
la société d'Ōsaka. Si l'âge d'or de cette période, sa triste fin et la
naissance de SNK Playmore sont souvent bien connu des joueurs, il n'en
va pas toujours de même en ce qui concerne le passé vidéoludique
pré-Neo·Geo. Si certains sites
se chargeront beaucoup mieux de faire l'historique de cette société, on
soulignera que les débuts de SNK dans le monde arcade ne furent pas
très glorieux.
Durant la période 1979 - 1989, SNK réalisera/produira plus d'une
quarantaine de titres arcade. Sur les 6 premières années de cet
intervalle, on relèvera quelques jeux moins médiocres comme Vanguard II,
Armored Scrum Object (Alpha Mission en US) ou une série de jeux de
sport qui vous décrocheront, au mieux, un bâillement. Ce n'est que sur
le milieu et fin des années 80 que la firme nippone, grâce à des PCB
équipées de processeurs 68000, pourra se détacher du lot et offrir des
titres tels que Ikari Warriors III - The Rescue, Prehistoric Isle in
1930, P.O.W. ou Beast Busters. Même si ces réalisations ne furent pas
des hits de salles d'arcades, ils laissent apercevoir le style, les
idées et le talent qui constitueront les prémisses de l'apogée du
système Neo·Geo.
Parmi ces titres, Street Smart fût l'un des derniers jeux avant l'ère
Neo·Geo et le premier jeu de baston de SNK. Une réponse au titre "Street
Fighter" de Capcom ? En partie oui... Décortiquage.
Et tu tapes, tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer
Bien que les cervelles des développeurs bouillonnent pour créer de
nouveaux concepts de jeux, il n'en va pas moins que chacun continue de
regarder par-dessus l'épaule du voisin pour voir ce qu'il fait. Si
beaucoup de personnes affirment que Street Smart est une déviance du
Street Fighter de 1987, ils en oublient aussi que Double Dragon doit en
avoir inspiré aussi certains fondements. En fait, ce soft n'est qu'un
mix des deux précédents.
Au niveau du scénario, on va dire que l'inspiration et la créativité
n'étaient pas au rendez-vous ou que le budget ne prévoyait pas de
scénariste.^^
Vous participez à un tournoi de combat de rue qui vous apportera gloire
et argent. On met son crédit, on choisit son personnage et les combats
commencent. Pas d'intro, pas de cut-scenes ni d'explications; le gaming
façon design minimaliste en somme.
À disposition 2 personnages aux noms subtils :
Karate-Man
Exerçant un art martial dont je vous laisse deviner le style, ce
combattant n'hésitera pas à user de ses poings et pieds pour gâter ses
adversaires. On notera la troublante ressemblance avec Takuma Sakazaki
dans les débuts d'Art of Fighting.
Wrestler
Marché américain oblige, nous avons un personnage plus occidental qui
sent bon la transpiration et le patriotisme. Le catch sera sa technique
de combat pour faire cracher les dents à ses rivaux.
Nos deux héros seront affublés de coups différents avec parfois une
combinaison de boutons sur un layout qui s'annonce assez coton :
A : Kick
B : Jump
C : Punch
Lors d'une attaque avec le bouton A ou C,
les mouvements exécutés (2 possibilités) seront dictés suivant la
distance à laquelle vous vous trouverez de votre adversaire :
En plus d'une projection, il vous sera possible de faire des super jump-kick (A C!!?)
qui se révélera un excellent anti-air ou lorsque l'action sera un
peu trop chaude, il sera recommandé de faire des somersault (ou
communément appelé flic flac arrière avec A B )
pour vous dégager de l'action. Une fois toute ces bases acquises, il ne
vous restera plus qu'à les appliquer à travers les 8 stages qui vous
attendent.
Bobby Brown
Rien à voir avec le mari cocaïné de Whitney Houston, Bobby sera votre
premier adversaire. Insipide dans son design, il sera un ennemi facile à
mettre à terre.
Sam "Slippery" Santana
Sam est un vrai serpent. Adepte de Capoeira, il virevoltera dans tous
les sens. Un adversaire qu'on retrouvera dans le 2ème et 4ème stage.
Mike "The Muscle" McDenmit
Avec son physique et son look, impossible de ne pas faire le
rapprochement avec un certain ... "Big Bear". D'ailleurs, son stage vous
fera immédiatement penser à Fatal Fury 2.
Larry "Legbreaker" Lubinsky
Des bras surdimensionnés et un air nonchalant, restez sur vos gardes.
Lubinsky est rapide comme l'éclair et utilise des techniques qui
rappellent le félin ou le singe.
Jake "The Wrench"
C'est souvent dans les vieilles casseroles qu'on fait les meilleures
soupes mais c'est aussi avec les anciens karatéka qu'on prend les plus
belles gamelles. Méfiez-vous de son coup de balayette !
Antonio "Crybaby" Palermo
Ce barman n'a rien à voir avec notre Combo Maker National. Adepte des
choppes, il vous faudra vous tenir à l'écrat de ce combattant au nom qui
rappelle les films de Mafia sicilienne.
Tommy "Tiptoes"
Mi-Hulk, mi Tyson, voici Tommy ! Dernier adversaire, il sera évidemment
le plus coriace. Équipé d'un gant d'acier, il fera craquer vos os en
moins de deux. On notera son attaque particulière qui est directement
issue des combats sumotori.
La réalisation : entre bouillabaisse et raffinement
Bon question gameplay, autant dire que les combats sont assez
brouillons et le système est préhistorique. Pour expliquer cela, il y a plusieurs raisons. Tout d'abord
l'effet semi-3D offert pour ce jeu. Difficile de mener un combat un
contre un lorsque l'espace de jeu n'est pas défini sur une ligne. On a
tendance à vite se laisser déporter sur le haut ou le bas et ainsi
manquer un coup qui sera automatiquement sanctionné par une punition de
votre adversaire. Autre effet assez étonnant : lorsque vous enchaînez
une sucessions de coups, on observe un déplacement des deux
protagonistes dans le sens des coups reçu. Cest assez destabilisant.
Rajoutez à tout ça une impossibilité de parrer les coups et ainsi être
obligé de se retirer à l'aide de somersaults. Autre effet indesirable
lorsqu'on joue en co-op à deux contre deux est que l'on perd ses
repaires soit parce que votre personnage se retourne sur la mauvaise
cible, soit parce que le sprite de vos ennemis est si gros qu'il cache
le vôtre. Bref, pas facile de mener des combats artistiquement digne de
John Woo; on a souvent (et malheureusement) recourt à la technique dite
"infini" et pas jolie pour mettre à genoux son adversaire. Il vous faudra
malheureusement utiliser cette méthode tellement la difficulté est là pour
vous faire cracher vos dents (et vos piécettes par la même occasion^^).
Notez que dans le mode co-op, une fois débarrassé des vos opposants, il vous
faudra vous départager par un dernier combat avec votre partenaire afin
de définir le gagnant du stage. Celui qui aura remporté le plus de
victoire se verra remercier par de mignonnes petites Miss (majeures, je précise).
Attention les enfants, ne faites pas ça chez vous ! Ces gestes
sont accomplis par des professionnels du jeu vidéo !
Niveau graphismes on ne peut pas dire que le jeu vole très haut. C'est assez coloré mais du côté de certains détails, c'est pauvre. Et quand je dis indigent, ça se voit dans la foule. En effet, de stages en stages on s'aperçoit de copier/collé des morceaux de populace dans le fond de l'écran. Parlons encore du son, là aussi, rien d'extraordinaire mais tout de même avec un son qui rappelle quelque chose.
Si je tire la conclusion assez rapidement ce n'
Pour terminer sur une note commune, on finira cette présentation en mentionnant que ce jeu a été porté sur Megadrive par la société Treco qui effectuera quelques corrections dans le gameplay rendant le jeu plus accessible et moins frustrant sans toutefois le hisser parmi les hits de la console.
Mr. K., le boss final supplémentaire de la version console
Dernière édition par Kretinou le Lun 14 Mai - 17:35, édité 8 fois
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